[Archives] Le SPIP conserve la mise en œuvre de la contrainte pénale

Publié le 09 juillet 2014

de Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice

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La mise en œuvre de la contrainte pénale demeure la prérogative du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP). Ainsi en a décidé hier la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de la réforme pénale, dont la ministre de la justice, Christiane Taubira, salue les travaux en la matière. « Il était indispensable que les SPIP conservent cette responsabilité » a-t-elle souligné.

La garde des Sceaux a toujours soutenu la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la société civile, dont les associations sont une composante essentielle, dans la lutte contre la récidive. Les prestations effectuées par ces associations avant jugement sont reconnues de qualité. Mais la ministre réaffirme le caractère régalien des missions confiées aux SPIP ainsi que leurs compétences propres en termes d’évaluation et de suivi.

« C’est l’intervention complémentaire et non concurrentielle des associations avec les SPIP qui permet d’améliorer la qualité de la prise en charge des personnes condamnées pour assurer leur réinsertion et donc de diminuer les risques de récidive » a insisté la ministre.

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